Le 13 décembre de l’année passée j’avais écrit une lettre ouverte au chef de Service social de protection des travailleurs et relations du travail pour m’insurger contre l’autorisation accordée d’ouvrir les commerces le dimanche 18 décembre et trois nocturnes la même semaine jusqu’à 22 h et comme si cela ne suffisait pas il en avait rajouté une le 30 décembre jusqu’à 21 h.
J’ose espérer que cela ne se reproduira pas cette année mais cette brèche ouverte a donné rapidement des idées aux libéraux de tous bords qui ne pensent qu’a déréguler le marché du travail et pour ce faire, on s’attaque à ceux qui ont le moins de moyens de se défendre, à savoir le personnel de la vente. Ainsi ont-ils réussi à faire passer au Grand conseil l’ouverture des commerces sans autorisation deux dimanches par année pour autant que le deuxième soit lié à une manifestation d’importance. Qu’est-ce qu’une manifestation d’importance, un festival des fanfares PDC ou PLR ou autres, la fête de la châtaigne, la marche des alpages, la fête du bœuf et la fête des poulets ? Une définition absolument plus précise est nécessaire. Et puis, les communes pour le moment sont absolument souveraines pour prendre une décision et cela ne va pas, un droit de recours doit être introduit. Encore heureux qu’il y ait un 2ème débat. Les principaux défenseurs de ces ouvertures dominicales à part les radicaux qui ont fait un pas en arrière, pas tous hélas, ont été les partis C du haut. Alors eux doivent en tout cas supprimer le mot chrétien de leur dénomination parce ce n’est pas ce que j’ai retenu des leçons de catéchisme, peut-être n’ai-je pas tout retenu. Ce qui m’a également surpris pour prôner ces ouvertures dominicales, ce sont les références aux fêtes de tir à Viège et à la fête du yodle à Brigue ; à mon avis, si les visiteurs viennent à ces manifestations, ce n’est certainement pas pour faire du shopping, et puis les organisateurs voudront également rentabiliser leur manifestation en incitant les visiteurs à consommer sur place sachant que c’est là que l’on fait des bénéfices et non en envoyant les gens dans les commerces. J’avais terminé ma lettre ouverte ainsi : Comme il y a de moins en moins de personnes qui vont à l’église je vous suggère de laisser ouvrir les commerces durant la messe de minuit et encore une heure et demi plus tard pour ceux qui sont allés à l’église et vous pourrez bénéficier de la reconnaissance éternelle des commerçants mais pas de son personnel. Je crois que l’on peut dire la même chose au Grand conseil GermainVARONE La section commentaire est fermée.
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