Le Tirol aimerait, fort de ses 340‘000 lits, organiser les jeux olympiques en 2026. Les organisateurs tablent sur un budget de fonctionnement de 1‘175 milliards d‘€. Ce financement découlerait des recettes des jeux; disent-ils. Ils n’ont pas besoin du moindre franc de la manne publique. Le dossier est bien plus avancé et meilleur que le dossier valaisan.
Malgré cela, l’ambiance à Innsbruck et sa région, selon les échos de la presse, est plutôt critique. Dans 40 jours, soit le 15 octobre 2017, la population du Tirol se déterminera dans les urnes. Le résultat de cette votation est déterminant. A contrario, la population valaisanne ne sait toujours pas quand elle pourra se prononcer sur les jeux olympiques. Purement et simplement parce que les promoteurs du projet s’y sont pris bien trop tard. A Berne, le conseiller fédéral Guy Parmelin ne fait pas preuve d’un grand enthousiasme. Et le conseiller fédéral Ueli Maurer considère l’agenda pour le dépôt de la candidature comme totalement irréaliste. A Sion, ce n’est pas le spécialiste de la mécanique bernoise Christophe Darbellay qui se charge du dossier, mais l’inexpérimenté en la matière conseiller d’Etat Frédéric Favre. Le bouc émissaire est tout trouvé. Il existe deux possibilités: Soit le Tirol, tout comme les grisons il y a peu, refuse les jeux olympiques. Ce serait un signal puissant en faveur du Valais. Ou alors, le Tirol accepte les jeux. Dans ce cas, le Valais n’a aucune chance face au Tirol bien mieux achalandé. Quelle que soit ls décision du Tirol: le bon sens voudrait que l’on renonce à cet essai tardivement lancé ; ceci pour éviter de dépenser encore plus d’argent. Question subsidiaire: nos amis libéraux, les PLR, n’étaient-ils pas un jour favorables à moins d’Etat et plus de liberté? SP Oberwallis La section commentaire est fermée.
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