Le premier couac concerne l’évaluation des coûts. Après avoir affirmé que ceux-ci s’élèveraient à 1,9 milliards, la facture est désormais de 2,3 milliards. Ensuite, et c’est plus grave, le non choix de Champéry comme site pour les compétitions de curling.
Cette station du Chablais réunissait toutes les qualités sur lesquelles on compte pour faire des JO à faible coût. Infrastructures existantes, savoir-faire reconnu au niveau mondial. Bref, le site par excellence qui devait intégrer la soit-disant philosophie « développement durable ». Cette entorse de bonne gestion se fait au profit de Viège qui ne possède pas des infrastructures ni du savoir- faire ni de la renommée mondiale de Champéry. De plus, au niveau politique, il fallait faire une fleur à la partie germanique du canton. Le district de Monthey représente plus de la moitié de la population du Haut-Valais et ne devrait pas être négligé aussi grossièrement. Avec cette décision, c’est un très mauvais signal que donnent les promoteurs de Sion 2026. Si déjà maintenant on cède à ce genre de pression, que va-t-il advenir du budget si à chaque étape de la candidature il faudra satisfaire telle ou telle demande ? La confédération s’est engagée à hauteur de près d’un milliard de francs. C’est une mauvaise approche. Si l’on veut organiser ce genre d’événement planétaire, les engagements financiers doivent être assumés totalement par le pays et les sites répartis en fonction des aspects sportifs. Ces couacs et surtout les incertitudes financières qui apparaissent plombent plus que jamais un projet qui ne fait déjà plus rêver. L’exclusion de Champéry démontre que la politicaillerie et les jeux d’influences peuvent porter un coup fatal à Sion 2026. Daniel Schmid La section commentaire est fermée.
|
Archives
Septembre 2020
Catégories
Tout
|