Journal "Le Peuple.VS"
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La droite montheysanne vous souhaite un joyeux Noël!

12/13/2017

 
​Lors du Conseil général du 11 décembre, j’ai développé un postulat demandant des mesures en faveurs des chômeurs âgés de 50 ans et plus et en fin de droits.
 
La pauvreté touche plus de 500’000 personnes en Suisse. Celle-ci touche avant tout les personnes peu formées, les familles monoparentale et les enfants. Mais lorsqu’une personne âgée de 50 ans et plus se retrouve au chômage, il y a très peu de chance qu’elle retrouve un emploi. C’est alors la spirale de l’endettement, la dégradation des relations familiales et sociales, les atteintes à la santé physique et psychique avec comme corollaire, le repli sur soi et l’exclusion sociale.
 
La Confédération, les cantons, les villes et les communes ont adopté un programme commun de lutte contre ce fléau en élaborant des recommandations pratiques et en encourageant des approches de prévention innovantes. Ils reconnaissent que l’intégration sociale et professionnelle constitue une protection durable contre la pauvreté.
 
A Monthey, selon les chiffres fournis par le CMS, ce sont 27 personnes de plus de 50 ans qui touchent actuellement les allocations de l’aide sociale. Ma proposition a été de demander aux conseillers généraux de charger le Conseil municipal de revenir vers eux avec des mesures visant à intégrer ces personnes dans les 28 services que compte la commune le temps nécessaire à retrouver tous leurs droits à l’assurance chômage. En effet, cette proposition innovante avait l’avantage de diminuer la part communale au budget de l’aide sociale et en même temps de donner un signal fort aux entreprises. Cela permettait aussi à la Commune de retrouver une responsabilité sociale envers ses administrés.
 
La majorité de droite n’en a pas voulu. Elle a jugé que les coûts seraient trop importants, oubliant par là que le droit à une vie digne, à la santé et au logement n’ont pas de prix. En cette période de l’Avent, le PLR, l’APM (UDC) et le PDC ont oublié leurs convictions chrétiennes. Tant pis pour les laissés pour compte: ils ont l’habitude. La droite montheysanne vous souhaite une joyeux Noël!
 
Giovanni Cutruzzolà Conseiller général AdG
 
Monthey, le 12 décembre 2017

Ouvertures dominicales

9/29/2017

 
Le 13 décembre de l’année passée j’avais écrit une lettre ouverte au chef de Service social de protection des travailleurs et relations du travail pour m’insurger contre l’autorisation accordée d’ouvrir les commerces le dimanche 18 décembre et trois nocturnes la même semaine jusqu’à 22 h et comme si cela ne suffisait pas il en avait rajouté une le 30 décembre jusqu’à 21 h.
J’ose espérer que cela ne se reproduira pas cette année mais cette brèche ouverte a donné rapidement des idées aux libéraux de tous bords qui ne pensent qu’a déréguler le marché du travail et pour ce faire, on s’attaque à ceux qui ont le moins de moyens de se défendre, à savoir le personnel de la vente.
Ainsi ont-ils réussi à faire passer au Grand conseil l’ouverture des commerces sans autorisation deux dimanches par année pour autant que le deuxième soit lié à une manifestation d’importance. Qu’est-ce qu’une manifestation d’importance, un festival des fanfares PDC ou PLR ou autres, la fête de la châtaigne, la marche des alpages, la fête du bœuf et la fête des poulets ? Une définition absolument plus précise est nécessaire.
Et puis, les communes pour le moment sont absolument souveraines pour prendre une décision et cela ne va pas, un droit de recours doit être introduit. Encore heureux qu’il y ait un 2ème débat.
Les principaux défenseurs de ces ouvertures dominicales à part les radicaux qui ont fait un pas en arrière, pas tous hélas, ont été les partis C du haut. Alors eux doivent en tout cas supprimer le mot chrétien de leur dénomination parce ce n’est pas ce que j’ai retenu des leçons de catéchisme, peut-être n’ai-je pas tout retenu.
Ce qui m’a également surpris pour prôner ces ouvertures dominicales, ce sont les références aux fêtes de tir à Viège et à la fête du yodle à Brigue ; à mon avis, si les visiteurs viennent à ces manifestations, ce n’est certainement pas pour faire du shopping, et puis les organisateurs voudront également rentabiliser leur manifestation en incitant les visiteurs à consommer sur place sachant que c’est là que l’on fait des bénéfices et non en envoyant les gens dans les commerces.
J’avais terminé ma lettre ouverte ainsi : Comme il y a de moins en moins de personnes qui vont à l’église je vous suggère de laisser ouvrir les commerces durant la messe de minuit et encore une heure et demi plus tard pour ceux qui sont allés à l’église et vous pourrez bénéficier  de la reconnaissance éternelle des commerçants mais pas de son personnel.
Je crois que l’on peut dire la même chose au Grand conseil
​
GermainVARONE

Travail et exclusion

9/7/2017

 
​Le bureau des Métiers sis à Sion cherche un-e collaborateur-trice. Et passe donc une annonce dans le quotidien valaisan pour trouver la perle rare.
Les critères aujourd’hui pour obtenir le sésame du travail deviennent de plus en plus complexes et exigeants. Niveau universitaire pour bon nombre d’emplois qui, il y a quelques années auraient exigé un CFC, expérience obligatoire de quelques années, maîtrise des langues nationales, excellentes maîtrises des outils informatiques, bref, le parcours est semé d’embûches pour qui cherche un job aujourd’hui.
Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’entre en jeu, depuis quelques années aussi, le critère de l’âge. L’annonce en question indiquait une fourchette entre 25 et 50 ans.
Donc, au panier les fraîchement diplômés, à la quête de ce premier emploi qui leur permettra d’acquérir les connaissances et expériences pratiques, qui leur mettra le pied à l’étrier dans cette aventure professionnelle qui comme chacun-el el sait, est une composante essentielle dans notre société.
Au réduit les plus de 50 ans, trop usé-es peut-être, trop cher-ères certainement. Au mépris, cette fois, de cette formidable expérience acquise au fil des années, professionnelle et de vie qui fait de ces personnes-là des ressources humaines précieuses, des collaborateurs-trices rompus-es au stress, ayant gagné le long du parcours quelques brins de sagesse, peut-être, la faculté souvent de transmettre leurs riches connaissances aux plus jeunes.
Oui, c’est vrai, je tatillonne. Oui c’est vrai, la pratique est légale. N’empêche... Dans cette société qui a fait de la vie professionnelle l’essentiel d’une existence, qui veut faire travailler les gens de plus en plus longtemps, il y a là une contradiction insupportable.
Une société qui voudrait que l’on laisse de côté des employés parce que trop jeunes ou trop âgés ne pourra jamais s’étonner si la cohésion a tendance à disparaître, si la solidarité se fait denrée rare, si l’exclusion devient, peu à peu, synonyme de banalité
Nous n’en voulons pas. Et nous le dirons, sans relâche. Légal ou pas !
 

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