Le Congrès de Sion du 16 septembre dernier a vu débuter le «Projet socialiste pour le territoire du Valais». Cette démarche participative a réuni plus de 80 militant_es du Haut et du Bas-Valais et une dizaine d’animateurs et d’animatrices dans les groupes de travail, soit près d’une centaine de personnes au total. La synthèse de leurs réponses a été traitée en séminaire des 21 et 22 octobre à Sierre. 16 volontaires en ont ressorti 1 vision, 8 défis, 20 actions concrètes et 4 indicateurs de réussite. Avant les différentes rencontres qui permettront de développer encore ce projet, voici ce qui peut en être dit aujourd’hui.
La vision L’unité et la solidarité s’imposent comme deux dominantes de la vision socialiste, sous forme d’idées-force telles que l’union entre les régions, la fraternité, l’amitié et l’entraide intergénérationnelle. L’évocation de la nature, des énergies renouvelables, de la mobilité douce, des transports respectueux de l’environnement semblent également traduire l’exigence d’une vision socialiste qui intègre des ambitions écologiques. Les défis La formation et les énergies ont été désignées comme des défis majeurs pour le Valais de demain. Parmi les défis importants, les militant_es ont également mentionné : l’environnement, la révision de la Constitution, le progressisme, les jeunes, l’évolution des entreprises, les nouveaux citoyen_nes, la numérisation. Quelques valeurs sont encore évoquées en termes de défis : elles touchent notamment à la solidarité, à l’ouverture, au multiculturalisme ainsi qu’à l’intégration. Les actions concrètes Les pratiques innovantes réclamées par les militant_es se déclinent en priorité dans les domaines de l’écologie, du social, de l’économie, de l’énergie, de la mobilité, de la formation et de la démocratie. Il s’agit de développer les énergies renouvelables et la mobilité douce (véhicules électriques, co-voiturage, accessibilité, baisse des coûts et densification du réseau de transports publics) pour un Valais écologique qui préserve son environnement naturel (parcs naturels, potagers urbains, écoquartiers). Le développement d’une économie sociale, solidaire et équitable s’impose aussi, de même que la promotion de la formation et de l’intégration en lien avec l’économie (aide sociale avec formation, formation des jeunes adultes en difficulté, coaching pour les personnes sans emploi). Enfin, la participation citoyenne de tous et toutes est souhaitée (vote facilité aux secundos, intergénération, action citoyenne, holacratie,…). Les indicateurs de réussite A quoi reconnaîtrons-nous le succès de notre démarche? Pour les militant_es, la réussite se mesurera en priorité à l’aune de la mise en pratique du «Projet socialiste pour le territoire du Valais», de l’unité sous forme d’adhésion à ce qui est mis en œuvre, de la mobilisation sous forme de participation et, dans une moindre mesure, de l’influence par la communication. Pour la base militante, le plus important est d’aller au bout du projet et de le concrétiser par des actes politiques de gauche. Il est aussi essentiel de développer une vision commune qui favorise également la cohésion interne du PSVR et entre le PSVR et le SPO. La base militante a envie d’être active et impliquée (d’intégrer les jeunesses) pour incarner le changement et faire progresser le Valais (ouverture, influence du parti, nombre d’élu_es). Enfin, la communication doit toucher un public plus large et influencer également les autres formations politiques. Rendez-vous le 11 novembre à Sion pour la 3ème phase du projet ! Le projet sera présenté le 11 novembre à Sion aux militant_es qui le souhaitent pour l’enrichir de leurs idées nouvelles et propositions concrètes (inscription par mail à katiachevrier@hotmail.com). L’unité et la solidarité en action Le séminaire, animé par Gilles Chabré, a été très apprécié des participant_es qui l’ont défini comme «enrichissant», «constructif», «stimulant» et même… «extraordinaire» ! Sur l’initiative d’Adrian Streun et d’Olivier Salamin, un souper organisé à Viège samedi a permis aux camarades du Haut et du Bas-Valais de se rencontrer et d’échanger en toute convivialité. Le séminaire s’est terminé joyeusement…en chansons, accompagné à la guitare par Christophe Thétaz! Un grand merci aux participant_es d’avoir consacré un week-end pour construire un Valais plus uni et solidaire ! Katia Chevrier, Vice-présidente du PSVR et responsable du projet Samedi 16 septembre, lors d’un congrès extraordinaire, le PSVR invitait, à l’initiative du groupe de travail dirigé par Katia Chevrier, ses membres à une démarche novatrice, une première dans ce canton : la co-construction d’un projet pour le territoire valaisan.
Après avoir évoqué le programme pour les élections fédérales 2019 et le groupe de travail PSVR-SPO, tout ce beau monde se dirigea vers les 7 salles réparties sur le campus de le HES-SO, pour des ateliers animés par un membre qui avait au préalable participé à une matinée de formation. Les 7 groupes, au nombre de dix chacun, répondaient ensuite à 12 questions par un seul mot, ou commentaient une photographie choisie en fonction d’une question. A noter qu’un des groupes accueillait des membres du SPO, invités par le groupe de travail à participer au projet. L’initiative a réellement soulevé un bel enthousiasme. La participation fut active et engagée, les discussions ouvertes. Parmi les participant_es, jeunes et moins jeunes, membres et élu-es, hommes et femmes, un panel de diversité qui réjouira les initiatrices et initiateurs du projet, agréablement surpris d’une tel engouement. La suite de ce programme se décline ainsi :
Au-delà de l’initiative, ce projet pour le territoire valaisan est un exemple concret de ce que peut être la démocratie participative, pour un parti qui se veut proche des citoyennes et des citoyens, sans accorder de privilèges à telle ou telle catégorie de gens, nous voilà exactement là où nous devons être : dans le concret, sur le terrain, parmi les Gens ! Il faut ici remercier les animatrices et animateurs qui avaient déjà consacré une journée à la préparation de ces ateliers, et qui poursuivront leur engagement tout au long de cette initiative. Et redire une fois encore qu’à l’origine de ce projet, la vice-présidente du PSVR Katia Chevrier, présidente du groupe politique au sein du PSVR, a fait preuve d’une force créatrice épatante. Le travail que nécessite une telle entreprise n’est pas négligeable, le parti sociialiste du valais romand ne peut que se réjouir de compter dans ses membres des personnes prêtes à investir du temps et de l’énergie à la mise en place de projets novateurs. |
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Septembre 2020
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