Journal "Le Peuple.VS"
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SUISSE 2030

6/12/2018

 
J’ai voté non à Sion 2026 mais j’aurais bien aimé, comme beaucoup de valaisans, voter oui. Durant cette campagne toutes les critiques lancinantes depuis des années envers le CIO sont ressorties et Sion 2026 a été incapable d’y répondre de manière convaincante.
La Suisse organise des compétions de ski (alpin, nordique et autres freestyle, big air etc..), de hockey, de patinage, de curling etc…. La population adhère totalement à ces compétitions. Alors pourquoi lorsque l’on parle des jeux olympiques le scepticisme l’emporte ?
Laissons de côté les pantalonnades de l’architecte de Martigny.
Une des raisons principales est l’évolution du sport en général. Toutes les disciplines sont très bien organisées en coupe du monde, championnats très lucratifs et courses mythiques .... Demandez à un skieur s’il préfère gagner la descente de Kitzbhuel ou celle de Pyeongchang ? à un hockeyeur s’il préfère le titre olympique à une victoire en NHL ? Seules les nouvelles disciplines obtiennent de la visibilité avec une victoire aux JO. Avec une peu plus de 30 disciplines à la fin des années septante contre plus de 100 lors des derniers jeux, le gigantisme a tué à petit feu « l’esprit olympique », les athlètes arrivent et repartent au gré de leurs compétitions et se rencontrent peu ou pas du tout.
Les nombreux scandales liés au dopage et à la corruption, ont depuis 20 ans, altérés l’image du sport dans la population. Faire des JO pour « l’avenir de nos enfants » est un slogan qui agit sur les tripes mais, lorsque les gens ne croient plus trop aux vertus du sport de haut niveau, il devient vide de sens.
Toutes les raisons invoquées ci-dessus se retrouvent dans la méthode d’organisation. Demander à une commune de 30 mille habitants et à un canton des garanties financières inquiètent la population et les opposants fondamentalistes aux JO ont beau « jeu » d’argumenter là-dessus. Poutine met 50 milliards sur la table pour organiser les JO, Pékin avec ses 30 millions d’habitants n’a aucun problème financier et les éventuels déficits ne sont pas évoqués.
Mon titre « SUISSE 2030 » est provocateur, mais c’est la confédération qui doit prendre en charge ce genre d’organisation et assumer son financement comme elle le fait pour les différentes expositions nationales. Nous avons des patinoires dans toutes les régions de la Suisse, des pistes de ski sur la moitié du territoire, des tremplins et une piste de bob ! Deux des plus grands cantons alpins, Les Grisons et le Valais, ont voté non, pas contre les sports alpins, mais contre la méthode d’organisation imposée par le CIO. Ces votes sonnent le glas des candidatures cantonales sans renier la volonté d’organiser des compétitions alpines. Donc vive « SUISSE 2030 ».
 
Daniel Schmid

ALBERTVILLE

2/4/2018

 

“On“ parle des JO d’ALBERTVILLE comme étant un exemple de JO  suivi uniquement de conséquences négatives. La plupart de ceux qui en parlent n’y sont jamais allés.
Durant mes études je me suis intéressé à la construction des “stations intégrées“, voulues par le Général de Gaulle, une forme de station à laquelle on commence à penser, chez nous, 50 ans plus tard. Je les ai visitées. En y arrivant, depuis Annecy, on traversait un territoire industriel et de fumées qui me faisaient penser aux noirceurs de l’embouchure de la  Navizance, on découvrait ensuite une Albertville triste et sans vie.
J’y suis retourné, après 92, et j’y retourne encore : Albertville est devenue une charmante petite ville où il fait bon s’arrêter avant de poursuivre vers les vallées. On constate aussi que lieux des compétitions, se sont raisonnablement développés et ont renouvelé leurs équipements et c’est toujours avec plaisir que je retrouve, à Méribel, la belle tulipe de Stark qui portait la flamme olympique. Les stations de cette région, ont, grâce aux JO, pris une avance qualitative que nous n’avons pas encore rattrapée.  
Certes il y a eu quelques ratés et des dépenses inutilement coûteuses. La petite station thermale de Bride les Bains, raccordée au domaine skiable par une télécabine, n’a pas su se profiler après les JO, elle végète. Par contre, les pistes de bob de La Plagne ont été reconverties en luna-park et sont utilisées, toutes saisons, sans glace, de même, les tremplins de saut de Courchevel ont été reconvertis toutes saisons, avec des tapis glissant, et sont utilisés pour des compétitions estivales.
Bien sûr, que tout cela a eu un prix, mais toute une région s’est régénérée et a redoré son image et on le remarque encore 25 ans plus tard.
 
Bernard Attinger, Sion

JO 2026 2ème couac

10/30/2017

 
Le premier couac concerne l’évaluation des coûts. Après avoir affirmé que ceux-ci s’élèveraient à 1,9 milliards, la facture est désormais de 2,3 milliards. Ensuite, et c’est plus grave, le non choix de Champéry comme site pour les compétitions de curling.
Cette station du Chablais réunissait toutes les qualités sur lesquelles on compte pour faire des JO à faible coût. Infrastructures existantes, savoir-faire reconnu au niveau mondial. Bref, le site par excellence qui devait intégrer la soit-disant philosophie « développement durable ». Cette entorse de bonne gestion se fait au profit de Viège qui ne possède pas des infrastructures ni du savoir- faire ni de la renommée mondiale de Champéry. De plus, au niveau politique, il fallait faire une fleur à la partie germanique du canton. Le district de Monthey représente plus de la moitié de la population du Haut-Valais et ne devrait pas être négligé aussi grossièrement.

Avec cette décision, c’est un très mauvais signal que donnent les promoteurs de Sion 2026. Si déjà maintenant on cède à ce genre de pression, que va-t-il advenir du budget si à chaque étape de la candidature il faudra satisfaire telle ou telle demande ?

La confédération s’est engagée à hauteur de près d’un milliard de francs. C’est une mauvaise approche. Si l’on veut organiser ce genre d’événement planétaire, les engagements financiers doivent être assumés totalement par le pays et les sites répartis en fonction des aspects sportifs.
​
Ces couacs et surtout les incertitudes financières qui apparaissent plombent plus que jamais un projet qui ne fait déjà plus rêver. L’exclusion de Champéry démontre que la politicaillerie et les jeux d’influences peuvent porter un coup fatal à Sion 2026.
 
Daniel Schmid 

Olympiades: moins d’Etat?

9/12/2017

 
​Le Tirol aimerait, fort de ses 340‘000 lits, organiser les jeux olympiques en 2026. Les organisateurs tablent sur un budget de fonctionnement de 1‘175 milliards d‘€. Ce financement découlerait des recettes des jeux; disent-ils. Ils n’ont pas besoin du moindre franc de la manne publique. Le dossier est bien plus avancé et meilleur que le dossier valaisan.
Malgré cela, l’ambiance à Innsbruck et sa région, selon les échos de la presse, est plutôt critique. Dans 40 jours, soit le 15 octobre 2017, la population du Tirol se déterminera dans les urnes. Le résultat de cette votation est déterminant.
A contrario, la population valaisanne ne sait toujours pas quand elle pourra se prononcer sur les jeux olympiques. Purement et simplement parce que les promoteurs du projet s’y sont pris bien trop tard. A Berne, le conseiller fédéral Guy Parmelin ne fait pas preuve d’un grand enthousiasme. Et le conseiller fédéral Ueli Maurer considère l’agenda pour le dépôt de la candidature comme totalement irréaliste.
A Sion, ce n’est pas le spécialiste de la mécanique bernoise Christophe Darbellay qui se charge du dossier, mais l’inexpérimenté en la matière conseiller d’Etat Frédéric Favre. Le bouc émissaire est tout trouvé.
Il existe deux possibilités:
Soit le Tirol, tout comme les grisons il y a peu, refuse les jeux olympiques. Ce serait un signal puissant en faveur du Valais.
Ou alors, le Tirol accepte les jeux. Dans ce cas, le Valais n’a aucune chance face au Tirol bien mieux achalandé.
Quelle que soit ls décision du Tirol: le bon sens voudrait que l’on renonce à cet essai tardivement lancé ; ceci pour éviter de dépenser encore plus d’argent.
Question subsidiaire: nos amis libéraux, les PLR, n’étaient-ils pas un jour favorables à moins d’Etat et plus de liberté?
 
SP Oberwallis

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