Journal "Le Peuple.VS"
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Deux heures de colle pour le climat

4/7/2019

 
Le Peuple.VS a la chance de publier sur son site les textes rédigés par les jeunes valaisan-ne-s qui ont été punis par deux heures de retenue pour avoir participé à la grève du climat. 
Nous remercions et félicitons chaleureusement ces jeunes d'avoir bravé l'interdit et d'avoir ensuite mis à profit ces deux heures de colle pour attirer l'attention sur cette thématique.
Photo

Et les courses ?

4/5/2019

 
Cassandre fait ses courses dans une grande surface mais veut consommer de manière responsable. Croisant une vendeuse, elle lui demande :
  • Bonjour, excusez-moi ?
  • Oui, madame. Que puis-je faire pour vous ?
  • Où sont les sacs en tissu ? Je n’en vois aucun.
  • Des sacs en tissu ? répond la vendeuse interloquée.
  • Les sacs en plastique sont bien moins écologiques et polluent beaucoup, alors qu’ils pourraient être facilement remplacés.
  • Je comprends, oui-
  • Bon, vous avez des produits locaux quand même ?
  • Il nous reste peut-être quelques pommes.
  • Ah… dans ce cas, je vais aller m’approvisionner ailleurs. Merci mademoiselle
Le jour suivant, Cassandre se rend « Chez Mamie » (magasin en vrac) pour faire ses courses de façon plus écologique. Après avoir fait la majorité de celles-ci, elle arrive à la caisse pour payer le tout.
  • Ah, j’oubliais. Avez-vous du bicarbonate de soude, ce serait pour créer ma propre lessive ?
  • Oui, bien sûr. Nous avons aussi de la lessive déjà faite ici, ou même du savon solide et des déodorants naturels.
  • Ah, depuis le temps que je cherchais un magasin éco-responsable ! Je prends du savon, s’il-vous-plaît !
  • Si ça vous intéresse, un ami à moi tient un repair café pas loin ! Vous connaissez le concept ?
  • A vrai dire, pas vraiment…
  • C’est une sorte de café, où l’on répare des objets du quotidien au lieu de les jeter.
  • C’est super ! J’y penserai à coup sûr si j’en ai le besoin.
  • Puis-je payer en Farinet ?
  • Oui, évidemment.
Cassandre rentre chez elle, avec ses produits locaux, la conscience tranquille.
 
 
Et la maison ? 
Marcel se rend dans la nouvelle maison de Charles, son vieil ami.
  • Salut, Charles, quelle magnifique maison !
  • Je dois avouer que j’en suis assez fier, en plus elle est plutôt écologique.
  • Ah bon ?
  • Oui, elle est super bien isolée, je chauffe mon eau grâce à la géothermie et pour l’électricité des panneaux solaires. Dans mon jardin, j’ai notamment un compost qui m’aide à fertiliser mon potager.
  • Oh, quelles bonnes idées ! De mon côté, pour le climat, je prends des douches rapides, j’éteins les lumières, je baisse le chauffage. Et grâe à tout ca, j’ai baissé ma consommation !
  • Je trouve que c’est vraiment bien ce que l’on fait ! Tout le monde devrait être un peu plus éco-responsable.
 
 
Et le transport ? 
Ce matin, Richard s’est levé, comme tous les matins. Il travaille loin de son domicile, et prend donc sa voiture, car l’offre de transports publics n’est pas adaptée à ses horaires.
Manuelle, elle, habite à vingt minutes de son job, et s’y rend à vélo. Les deux ont une réunion ce matin, et elle attend son collègue. Richard arrive avec quelques minutes de retard :
  • Excuse-moi, il y avait des branches monstres sur la route, dit-il essoufflé.
  • Tu es venu en voiture ? demande-t-elle étonnée.
  • Evidemment, comment veux-tu que ne descende autrement ?
Manuelle lui jette un regard :
  • Et les bus ?
  • Impossible, ils arrivent soit trop tôt, soit trop tard. En plus, il n’y en a qu’un par heure, quand j’ai de la chance ! Le ton de l’homme est sec, car il est irrité.
  • Tu pourrais faire du covoiturage. C’est sympa de rencontrer de nouvelles personnes, et de discuter un peu. En plus, il y a plein de monde sur les routes à cette heure !
La solution proposée par sa collègue plaît à Richard. Cela faisait un certain temps qu’il cherchait une alternative plus écologique pour ses trajets, mais les transports publics n’étaient pas vraiment adaptés. Le lendemain, Richard prend deux passagers : ses voisins, qui partent travailler en même temps.
  • Salut Manuelle ! Tu avais raison, c’est chouette le covoiturage. J’ai un apéro prévu avec mes voisins ce week-end ! Et sinon, on mange ensemble à midi ? J’ai apporté des légumes de mon potager.
 
Ces personnages fictifs, sont des solutions, des pratiques, que les élèves mettent en œuvre et expérimentent au quotidien, et qui sont à la portée de tout un chacun. Si nous pouvons le faire, vous le pouvez aussi.
 
Célia, Matis, Clémentine, Delphine, Joana, étudiant-es à la Planta
 
 

Cher monsieur Darbellay (chers.ères citoyen.nne.s qui lisez ceci),

4/5/2019

 
Je tiens tout d’abord à vous remercier pour ces deux belles heures de réflexion qui m’ont permises de me confirmer la nécessité de faire grève. Je voudrais également souligner que j’assume pleinement les conséquences, contrairement à certains, des décisions que je fais.
 
Pour commencer, il est intéressant de voir que la première mesure que vous avez prise suite à la grève estudiantine est la punition alors que vous auriez pu faire des choix bien plus judicieux. Je tiens à le rappeler: nous manifestons pour le climat et pas contre l’école. J’espère donc que vous encouragez peut-être vos autres collègues responsables des énergies et de l’environnement qui ne se sont pas manifesté suite à ces grèves alors qu’ils sont les premiers concernés.
 
Ensuite, je vais vous expliquez pourquoi le climat est important et pourquoi il est primordiale d’écouter ces jeunes qui descendent dans la rue pour défendre celui-ci, puisque vous n’avez pas l’air d’accorder de l’importance à aucun des autres.
Premièrement, petite piqûre de rappel: l’homme (homo sapiens) est une espèce animal faisant partie du règne des mammifères qui vie sur la planète terre (seule planète à notre connaissance actuelle capable d’héberger la vie). La Terre est l’une des sept planètes en orbite autour du soleil, elle possède également un satellite naturelle appelé la Lune. Cet merveille scientifique est malheureusement victime d’un mal que l’on nomme: le réchauffement climatique. (Je ne vais pas passer 20 lignes à essayer d’expliquer que “oui, le réchauffement climatique ça existe”, je vais donc considérez que vous êtes assez mature et cultivé pour le comprendre). Par contre, ce que vous ne comprenez apparemment pas, c’est l’urgence climatique doit être déclarée immédiatement. Je peux comprendre qu’il n’est pas facile de se rendre compte du changement climatique dans un pays favorisé comme la Suisse, donc je vais résumer rapidement ce qu’il va arriver. Comme expliqué précédemment, l’humain vit sur la Terre et fait partie intégrante de son environnement, or l’anthroposphère (terme qui désigne l’intégralité de l’activité humaine) produit beaucoup de pollution qui dérègle l’environnement. L’être humain fait donc partie intégrante d’un système complexe comparable à un organe dans un organisme animal. Seulement, l’anthroposphère agit actuellement comme un virus qu’il faut éliminer. Le corps désire survivre et doit tuer le virus ou le virus gagne, détruit l’organisme mais comme il a tué son hôte, il meurt également. Ce principe peut ainsi s’appliquer à l’homme et la planète, actuellement nous attaquons la Terre et créons nos propres problèmes de part notre pollution et si nous ne trouvons pas rapidement un moyen de doit soit tuer le virus, La sauvegarde de l’environnement et la déclaration d’urgence climatique est donc essentiel à notre survie.
Deuxièmement, penser que les élèves font grève juste pour sécher les cours est une grossière erreur. Nombre d’entre eux font déjà beaucoup d’effort du point de vue écologique (et oui il y en a beaucoup contrairement aux critiques) et ils voient que malgré tous leurs efforts rien de change et cela à cause de vous et de cette société surconsommatrice qui refuser d’agir. personnellement quand je suis descendue protester dans la rue c’est pour vous montrer qu’il faut agir, c’est pour montrer aux multinationales ultra polluantes que je suis en désaccord avec leurs façon d’agir, c’est pour dénoncer ces personnes qui ne font rien et qui ne se soucient pas de l’environnement. Je continuerais à agir seule en ramassant des déchets que je croise quand je me promène, je continuerai de boycotter les aliments suremballés, je continuerai à voyager dans des régions proches accessibles en train, mais je ne continuerai pas à vous regarder détruire notre future et notre maison sans rien faire.
 
Pour conclure, je tiens à vous dire que ce n'était que la première grève de nombreuses, je me réjouis donc des futures heures de réflexion que vous nous accorderez puisque apparemment en Valais, le climat ça n’est pas assez important.
 
je vous souhaite mes salutations les plus chaleureuses, Léa Rouiller

Lettre ouverte à un climatosceptique

4/5/2019

 
Chers lecteurs, chères lectrices,
 
Vous avez sûrement dû recevoir de nombreux échos de notre grève du 15 mars.
La plupart d’entre vous ne comprennent pas qu’on manifeste, qu’on grève ainsi.
Les railleries fusent, les “ils feraient mieux de“ rappliquent et surtout aucun d’entre vous ne se met à notre place.
 
Vous restez bloqués sur notre mode de vie connecté, plus rapide que le vôtre, car il faut vite aller à l’autre bout du monde en avion et pour n’y passer que très peu de temps. Ah oui ? Parce que ce n’est pas non plus votre cas ? Il faut peut-être se rappeler que c’est comme ça qu’on a été élevé, avec ce mode de pensée. Et qu’il est dur de changer ses habitudes. Pour tout le monde. Pour les vieux, les moins vieux et pour les jeunes. C’est désagréable de sortir de sa zone de confort, mais je crois qu’il est grand temps d’agir.
Ce 15 mars dernier, un million de jeunes, des gens de toute la planète ont fait la grève également. Ensemble nous avons élevé notre voix et appelé à l’aide. Oui, car nous restons des enfants, mais des enfants préoccupés de leur avenir. Nous pensons à notre futur ! Mais nous ne pouvons pas faire changer les choses uniquement par nos actions de jeunes. Nous avons besoin des adultes, comme un enfant a besoin de parents. Et comme les générations futures auront besoin de nous. Nous avons besoin de soutien, de compréhension, peut importe nos projets un peu démesurés, peut importe l’incohérence de notre comportement écologique dans le quotidien. Ce qui compte le plus, c’est la valeur de notre message : la planète va mal, et nous invitons chacun à agir concrètement, dans sa maison, dans sa rue, dans sa ville, dans son pays et surtout, surtout dans son école.
 
C’est en éduquant ces jeunes qu’on arrivera à démêler les problèmes. C’est en les sensibilisant dès le plus jeune âge qu’ils réaliseront l’ampleur du problème. C’est en leur apportant votre soutien, si précieux, que tous les enfants , les jeunes et les moins jeunes se verront compris. C’est comme cela qu’on aura le courage de sortir de nos mauvaises habitudes et qu’on arrivera à changer notre comportement, diminuer et peut-être même plus, arrêter le réchauffement climatique.
 
Certaines grandes personnes l’ont déjà compris, les autres viendront.
 
Je prendrai pour conclure l’exemple des cigales, nos si mélodieuses cigales des montagnes :  quand on se ballade dans les champs, on commence par en entendre une, solitaire et timide, puis une autre la rejoint et une autre et une quatrième et si vous êtes bien attentifs elles chantent fièrement leur clameur, si bien que même les marcheurs les plus étourdis les entendent.
 
Alors Chrischris *cri*  *cri*  *cri*  *cri* continue, et ton nom bientôt les cigales ne chanteront plus.
 
Étudiant-es de la Planta

Lettre ouverte aux citoyens suisses

4/5/2019

 
​Que vous soyez économiste, politicien, agriculteur, ou n’importe quel être humain de cette planète, cette lettre vous est destinée. Le mouvement mondial écologiste prenant de l’ampleur, vous avez été beaucoup à réagir fortement contre ce jeune courant d’espoir. Pourtant, plus d’un million de jeunes se sont mobilisés dans plus de 145 pays. Que vous faut-il de plus pour être convaincu de l’urgence climatique ?
 
Aux jeunes qui ne croient pas en notre cause : pour l’instant, vous ne comprenez peut-être pas notre combat. Je conviens volontiers qu’il est, pour nous valaisans qui avons la chance de skier, plutôt abstrait que de lutter pour le réchauffement climatique. C’est pour cela que nous vous écrivons ce paragraphe, dans l’espoir de vous faire comprendre l’enjeu et de voir plus de réactions, plus de personnes prêtes à agir. Je comprends que le climat, ou quelconque engagement, puissent vous souler. Vous préférez profiter d’une vie où tout va pour le mieux, boire des bières avec vos amis, aller skier le week-end, et bien entendu, bosser de longues heures pour les examens.
Mais le réchauffement nous rattrape, et vite. Les générations précédentes n’ont pas réagi et soit nous sacrifions une ou deux heures pour faire changer les choses, que les politiciens soient obligés de réagir, soit nous sacrifierons notre futur. Un futur où vous skierez beaucoup plus rarement, un futur où l’eau se ferait rare, un futur où les grandes chaleurs de nos étés actuels seraient la moyenne (en effet, la suisse se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale). Bref, un futur où votre qualité de vie serait détériorée. Et aussi, un futur où, même s’il est tôt pour se l’imaginer, nos descendants en paieront les conséquences, et « nous demanderont pourquoi n’a-t-on rien fait, alors qu’il était encore temps d’agir », comme le dit Greta Thunberg.
 
Aux parents d’aujourd’hui : Lorsque l’on pense à faire des enfants, on pense à l’amour, à la vie, au partage. On croit leur laisser un monde meilleur, où la vie serait un peu moins dure, et plus paisible.
Pourtant, quand je pense à l’avenir, je n’arrive plus à y voir aucune sorte de vie. Je n’y vois que perte de biodiversité, extinction des espèces, réchauffement climatique, et pire, extinction de l’humanité. La planète est dans une impasse, et vos enfants n’y échapperont pas sans vous. Si vous rejetez ce mouvement national pour vous, soutenez-le au moins pour vos enfants. On dit que l’on ferait tout pour son enfant, alors serait-ce trop vous demander de vous engager pour leur offrir un futur ?
 
A tous les économistes : Comme vous le savez déjà, nous nous préoccupons de notre avenir, qui, dans ces conditions, ne sera pas viable. Certaines personnes préfèrent vivre égoïstement dans la luxure, et nous ne l’acceptons plus. Nous sommes au début du 21ème siècle, une nouvelle ère, de nouveaux défis à relever. Que vous le vouliez ou non, le problème du réchauffement climatique est bien présent, ce n’est pas une fiction. C’est sans doute dramatique, mais pas impossible à surmonter. Les solutions sont à portée de main, il ne manque plus que la volonté. Voici quelques exemples parmi tant d’autres : une éolienne terrestre produit assez d’électricité pour alimenter un foyer pendant une journée avec seulement une rotation de pale. Les coûts nets s’élèvent à 1’300, et les économies à 7’400 milliards de dollars. Malheureusement souvent perçue négativement, la décroissance. Se contenter de moins pour vivre mieux. Une dernière solution, les fermes solaires. Elles empêchent jusqu’à 36,9 gigatonnes d’émission de CO2. Peut-être trouverez-vous ceci utopique, mais pensait-on vraiment, il y a cent ans, que les femmes auraient le droit de vote ?
 
A tous les élus valaisans et tous ceux qui nous gouvernent :
Une simple question : êtes-vous réellement conscients de l’état d’urgence climatique actuel ? Lorsque vous faites obstacle à des projets de loi visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, par exemple, pensez-vous aux générations futures et à ceux qui souffriront plus tard à cause de vos décisions ? Effectivement, c’est ce qui arrivera si nous continuons sur cette voie.
Prenons l’exemple du Valais, qui sera particulièrement touché par le réchauffement climatique. Pour faire court, voici ce qui pourrait arriver : la fonte des glaciers est déjà bien entamée, et continuera. Le jour où ils auront complètement fondu, l’immense majorité des rivières s’assèchera, ainsi que le Rhône, la plaine ne serait alors irriguée que périodiquement. Selon les précipitations qui se feront de plus en plus rares, avec une liste de conséquences sur les habitants et sur l’agriculture, trop longue pour être citée ici, mais qui peut être imaginée assez facilement. Le permafrost va également fondre, ce qui entraînera des glissements de terrains, qui pourra être fatale à beaucoup d’habitants.
Ouvrez vos yeux ! Vos actions, ou inactions, ont déjà trop coûté à la population. Vous qui nous qualifiez souvent d’utopistes qui prônent la décroissance et le respect de l’environnement, n’est-ce pas vous les vrais utopistes, qui croyez à la croissance infinie avec des ressources plus que limitées ? De plus, pourquoi ne pas défendre le peuple qui vous a élu face à ce fléau moderne qu’est le réchauffement climatique ?
 
Enfin, rappelez-vous que ce n’est pas en fermant les yeux que le feu s’arrêtera.
 
Matthieu, Salomé, Cyril et Alicia, étudiant-es de la Planta

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