Journal "Le Peuple.VS"
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Constitution d’un comité interparti                                                                               « Les Jeunesses pour la constituante »

2/13/2018

 
​« Les Jeunesses pour la Constituante » est un comité interparti composé des jeunes libéraux radicaux, des jeunes socialistes, des jeunes verts, et des jeunes centre gauche pcs.
Nous voulons montrer que la révision n’est pas un combat d’arrière-garde, mais au contraire une occasion très importante pour la jeunesse et le canton. Nous voulons représenter tous les jeunes qui pensent tout comme nous, qu’il est temps de réformer ce texte, et ce quelle que soit leur opinion sur le contenu de la future Constitution.
 
La constitution actuelle est trop vieille. Elle a été écrite alors que le Valais était profondément différent : la majeure partie de la population dépendait de l’agriculture, les femmes n’avaient pas le droit de vote et le téléphone existait à peine.
 
Nous ne pensons pas que conserver un texte de plus d’une centaine d’années soit une démarche de protection des valeurs. Sa place n’est plus celle d’une loi en vigueur. Il ne faut pas fétichiser inutilement la Constitution simplement parce qu’elle est ancienne.
 
Si l’importance pratique de la Constitution est avant tout symbolique, elle prend tout son sens lorsqu’il s’agit de définir une vision et des idéaux. Elle nous permet ainsi de créer et de garantir de nouveaux droits qui n’avaient pas d’objet avant, par exemple ceux liés à l’émergence du monde numérique.
 
Passer par une assemblée constituante est une étape nécessaire de ce processus : la Constitution doit servir de base solide pour longtemps. Elle doit transcender les clivages politiques pour poser des grands principes. Le Grand Conseil, trop occupé, n’est pas adapté à cette tâche : il suffit de voir l’issue de la réforme R21 pour s’en rendre compte.
 
Au contraire, la constituante est élue dans un seul but : la démarche n’est pas la même. Les élections pour rejoindre l’assemblée seront une excellente occasion d’ouvrir largement le coeur   du processus politique. Comme l’enjeu est différent, les partis pourront proposer d’autres candidats que les « têtes habituelles » déjà occupées à d’autres charges. En tant que jeunes, nous aurons la chance de pouvoir nous retrouver à écrire le texte qui façonnera notre avenir.
 
Nous avons créé une page Facebook pour toucher le plus de monde possible. Nous serons également présents au débat du Nouvelliste jeudi à 19h aux Brasseurs et au marché de Sion vendredi pour une distribution de flyers.
 

No-Billag: questions à Beat Schneider, SSR-SRG

2/13/2018

 
1.       Que coûterait la production d’un match de football ou d’une émission individuelle si le «oui» l’emportait, c’est-à-dire après un démantèlement de la SSR?
Il est extrêmement difficile d’émettre une estimation fiable du coût d’un match de football ou d’une émission individuelle. La raison en est que si le «oui» à l’initiative No Billag l’emporte et si la SSR est liquidée suite à ce résultat, de très nombreuses inconnues interviendront et de nombreuses hypothèses devront être formulées.
On a essayé de calculer les coûts d’un abonnement au «Tagesschau» (le journal du soir) de la SRF. En fonction des hypothèses, une estimation réaliste se situe autour de 1000 francs (vous trouverez le calcul détaillé ci-après).
2.       Pourquoi ne travaille-t-on pas ici plus concrètement avec des chiffres? Certains politiques prétendent que cela serait plus cher. Mais de combien?
En principe, le marché suisse n’a pas la taille critique nécessaire pour la mise en place d’un modèle Pay-per-view. Les consommateurs débourseraient largement plus pour les abonnements auprès de divers diffuseurs de chaînes payantes que pour la redevance de radio-télévision. Un modèle Pay-per-view conduirait à créer une société à deux vitesses: certains pourraient s’offrir ces programmes payants, et d’autres pas. Le bouquet sportif le moins cher de la télévision payante, comportant le sport suisse, coûte actuellement aux fans de sport au moins 5 fois plus que le programme de la SSR (25 francs au lieu de 5 francs par mois). Les offres Pay TV ne couvrent en outre qu’une partie du paysage sportif suisse.
3.       Comment persuader les indécis de voter «non» le 4 mars prochain?
Pour rester dans les événements (sportifs): en Suisse, la loi impose que les événements culturels et sportifs les plus lucratifs, donc ceux qui rassemblent le plus grand nombre de téléspectateurs, soient diffusés à la télévision gratuite. Ni la SSR, ni les chaînes privées n’ont le droit de prélever des redevances supplémentaires pour ces diffusions – que No Billag s’impose ou pas. La loi fédérale sur la radio et la télévision (LRTV) prescrit ce qui suit: «Les comptes rendus d’événements d’importance majeure pour la société doivent être librement accessibles à une partie substantielle du public.»
La règle de la télévision gratuite est également ancrée dans la Convention du Conseil de l’Europe sur la télévision que la Suisse a ratifiée et qu’elle devrait continuer à appliquer.
Toutefois, les fournisseurs commerciaux ne couvriraient pas gratuitement des événements d’envergure, car leur taux de refinancement se situe entre 10 et 20 % au maximum.

 
Calcul des coûts d’abonnement au «Tagesschau»:
 
Les coûts proportionnels du «Tagesschau», le journal du soir de SRF, (comme indiqués par SRF) sont de l’ordre de
​60 000 francs par jour, ce qui représente (x 365) 22 millions de francs pour un an. Si le «Tagesschau» était produit de façon autonome, les frais de production seraient approximativement multipliés par 2 (X=2), car de nombreuses synergies n’existeraient plus. Les frais de production autonome seraient donc de l’ordre de 44 millions de francs par an.
Pour l’utilisation d’un système de diffusion (technique et administratif), les fournisseurs exigent en moyenne un supplément de 100 %[1], ce qui signifie que les coûts totaux (production et diffusion) d’un journal télévisé que SRF produit de façon autonome s’élèveraient à 88 millions de francs par an.
Le «Tagesschau» de SRF est regardé tous les jours en moyenne par 592 000 ménages de Suisse alémanique, dont 489 000 sont des utilisateurs réguliers (au moins 150 éditions par an).
Combien de ménages sont prêts à payer un abonnement à une télévision payante pour le journal de SRF? Dans un article de la Weltwoche, Kurt W. Zimmermann part du principe que 25 % des ménages sont prêts à payer un abonnement à une télévision payante pour des contenus de la SSR. Nous ne partageons pas cet avis et considérons cette estimation trop élevée car il est de notoriété publique que la part de téléspectateurs disposés à payer pour des émissions d’information est faible[2]. Mais pour pouvoir formuler une affirmation, nous avons repris cette hypothèse de 25 %.
Les ménages prêts à payer doivent posséder un décodeur de dernière génération (set-top-box): à l’heure actuelle, entre 50 % (estimation Swisscom) et 75 % (estimation Mediapulse) environ des ménages suisses alémaniques possèdent un appareil compatible avec la télévision payante. Nous avons donc choisi une valeur moyenne pour effectuer les autres calculs: 2/3 de tous les ménages possèdent un appareil compatible avec la télévision payante. Cela signifie qu’en moyenne, seuls deux tiers des 25 % de ménages prêts à payer un abonnement peuvent utiliser la télévision payante.
Cela reviendrait à dire que 81 500 ménages disposés à payer un abonnement et possédant un appareil pour télévision payante (2/3 de 25 % de 489 000 ménages) se partagent les frais mentionnés ci-dessus.
Cela donnerait un abonnement annuel de 1080 francs par an (88 millions de francs: 81 500 abonnés). L’élément essentiel du calcul est la part de ménages disposés à payer un abonnement. Toute modification se répercute de manière proportionnelle sur ce calcul.
Les frais pour un abonnement aux émissions d’actualités quotidiennes dans les autres régions linguistiques seraient nettement plus élevés en raison du nombre de ménages moins important.
 
Beat Schneider, SRG SSR
26 janvier 2018


[1] Les fournisseurs TV (Swisscom, upc, Sunrise, antennes collectives, etc.) doivent trouver des solutions techniques afin de fournir une réception impeccable du «Tagesschau» de la SRF, même à une grande quantité de spectateurs en simultané. Cela suppose notamment la construction de nouveaux centres de données. Les fournisseurs doivent développer tous ensemble les autres évolutions techniques; le niveau technologique des différentes plates-formes n’est pas le même, ce qui rend difficile ce développement commun (source: Swisscom TV).

[2] Seuls les spectateurs vraiment très intéressés s’abonneraient au «Tagesschau». Cet intérêt doit être supérieur à la moyenne pour payer le prix supplémentaire d’un abonnement. Le marché de la presse écrite est en baisse depuis des années pour les abonnements. La volonté de s’abonner diminue depuis des années. Seuls les abonnements pour les contenus d’information proposés à des prix très bas pourraient disposer d’une réelle chance sur le marché à long terme, le marché doit également être assez important pour que les abonnements à petits prix soient suffisamment nombreux pour refinancer des contenus (haut de gamme). Cependant, 70 % des téléspectatrices et téléspectateurs du «Tagesschau» ont plus de 60 ans. Dans cette catégorie d’âge, selon les études de marché et d’audience, les gens s’informent sur l’actualité principalement par le biais du quotidien auquel ils sont abonnés(!). L’envie de s’abonner au «Tagesschau» serait donc faible pour les plus de 60 ans.

SPO - OUI à la révision totale de la Constitution par une constituante

2/13/2018

 
 
La Constitution valaisanne a bientôt 111 ans. Elle date de l’époque où la Lonza construisait ses premiers ateliers, le tunnel du Simplon était tout juste inauguré et on entamait la construction du tunnel du Lötschberg. Le Valais était alors un canton agricole qui vivait les prémices de l’industrie grâce à l’énergie hydraulique.
Nous sommes aujourd‘hui en transition vers un monde digitalisé.  La Constitution actuelle est de ce fait dépassée, qui laisse sur le carreau de nombreux groupes de la population : les personnes âgées et celles nécessitant des exigences particulières, les enfants et les femmes égales des hommes.  La Constitution du 21ème siècle exige des dispositions durables en matière de politique sociale, environnementale, énergétique, de transport et de formation. 
Les révisions partielles telles que proposée par R21 n’ont mené nulle part. Il faut une révision totale de la Constitution, qui doit être élaborée par une assemblée constituante: des femmes et des hommes élu-es, essentiellement issu-es de la société civile, qui s’engagent pour cette fonction, qui tiennent à discuter et trouver des solutions ensemble. Et qui abordent cette mission avec un regard un tant soit peu plus novateur. Le 4 mars prochain, nous disons OUI à la révision totale de la Constitution par une constituante.
 
SP Oberwallis

CONSTITUTION

2/9/2018

 

Quelques considérations avant un vote qui devrait rajeunir notre Valais.
Les batailles Haut-Valais-Bas, les privilèges du clergé liés au passé “épiscopal“ et à la domination du Bas par le Haut, ont agité notre canton durant tout le 19e siècle. Voir à ce propos l’histoire de cette période troublée et de quatre constitutions, par Robert Giroud dans son étude “La jeune Suisse“.
La constitution de 1907 marque la fin de ces tourments.
La dernière tentative de modification de notre texte fondamental a échoué devant le Peuple parce que dans son “infinie sagesse“ le Gr-Conseil y avait fait un ajout de dernière minute : les 35 députés garantis, qui a réveillé l’esprit d’avant 1907…
La création d’une nouvelle Constitution est une chance à saisir pour éviter un constant rapiéçage, la trame est usée, il est temps de la retisser avec du fil neuf.
La dernière tentative nous a, en plus, apporté la preuve que de vouloir confier cette mission au Gr-Conseil était une erreur.
Tout cela dirige mon choix : Oui à une nouvelle Constitution et oui, aussi à une Constituante.
Et nous chanterons, tous ensemble, MON BEAU VALAIS NOUVEAU.
 
Bernard Attinger, Sion
 

ALBERTVILLE

2/4/2018

 

“On“ parle des JO d’ALBERTVILLE comme étant un exemple de JO  suivi uniquement de conséquences négatives. La plupart de ceux qui en parlent n’y sont jamais allés.
Durant mes études je me suis intéressé à la construction des “stations intégrées“, voulues par le Général de Gaulle, une forme de station à laquelle on commence à penser, chez nous, 50 ans plus tard. Je les ai visitées. En y arrivant, depuis Annecy, on traversait un territoire industriel et de fumées qui me faisaient penser aux noirceurs de l’embouchure de la  Navizance, on découvrait ensuite une Albertville triste et sans vie.
J’y suis retourné, après 92, et j’y retourne encore : Albertville est devenue une charmante petite ville où il fait bon s’arrêter avant de poursuivre vers les vallées. On constate aussi que lieux des compétitions, se sont raisonnablement développés et ont renouvelé leurs équipements et c’est toujours avec plaisir que je retrouve, à Méribel, la belle tulipe de Stark qui portait la flamme olympique. Les stations de cette région, ont, grâce aux JO, pris une avance qualitative que nous n’avons pas encore rattrapée.  
Certes il y a eu quelques ratés et des dépenses inutilement coûteuses. La petite station thermale de Bride les Bains, raccordée au domaine skiable par une télécabine, n’a pas su se profiler après les JO, elle végète. Par contre, les pistes de bob de La Plagne ont été reconverties en luna-park et sont utilisées, toutes saisons, sans glace, de même, les tremplins de saut de Courchevel ont été reconvertis toutes saisons, avec des tapis glissant, et sont utilisés pour des compétitions estivales.
Bien sûr, que tout cela a eu un prix, mais toute une région s’est régénérée et a redoré son image et on le remarque encore 25 ans plus tard.
 
Bernard Attinger, Sion

Remettre l’Eglise au milieu de l’école

2/3/2018

 

Voici un article datant de 2015, mais qui permet, aujourd'hui, de comprendre pourquoi MGr. Lovey peut licencier une "spécialiste" sans que cela ne pose le moindre problème!

Remettre l’Eglise au milieu de l’école
 
Lundi matin 14 décembre 2015, en pleine période de l’Avent, lors d’une conférence de presse qui mériterait à elle seule la rédaction d’un article[1] tant le contenu en a été stupéfiant, Oskar Freysinger accompagné de MM. Jean-Marie Lovey (Evêque de Sion) et Beat Abegglen (Président du Conseil synodale) ont signé une convention entre l’Ecole valaisanne et les Eglises reconnues[2]. Ce document, censé formaliser une situation actuelle mérite le détour.  Pour mémoire, depuis 2003 le Valais a opéré un changement par l’abandon du catéchisme à l’école au profit d’un cours d’enseignement des religions. Comme on le verra, dans cette histoire, tout n'est pas aussi clair que la séparation de l’huile et de l’eau.
Je vous propose ci-dessous une lecture rapide et critique de la vision que défend le Département de la Formation et de la Sécurité (DFS) en matière d’enseignement religieux.
 
Pour l’école primaire (1H à 8H)
- Article 5 b) : « L’Eglise met à disposition des classes des intervenants ecclésiaux, à titre de spécialistes pour dispenser de façon régulière les cours prévus au programme à raison d’au moins une période hebdomadaire, en collaboration et en présence du titulaire ».
Quand on sait que les périodes d’enseignement des religions à l’école primaire varient d’une à deux périodes hebdomadaires, cette disposition revient à sous-traiter presque totalement cet enseignement à l’Eglise. Si c’est le cas aujourd’hui dans certaine commune (mais de manière minoritaire), cette convention ambitionne donc une généralisation de l’usage de « spécialistes » issus de l’Eglise. De plus, au vu de l’appel de l'évêque pour la recherche d'intervenants afin de pouvoir répondre à la demande[3], cette volonté de généraliser sonne comme un véritable retour de l’Eglise dans les écoles.  Quelle sera la neutralité de ces intervenants ? Quelles seront leurs compétences pédagogiques ? Quelle place sera laissée à l’Eglise réformée également reconnue ? Voilà quelques questions que l’on est également en droit de se poser.
 
- Article 6 : «  En plus de cours prévus à la grille horaire, les Eglises reconnues peuvent organiser des activités à but catéchétiques destinés aux élèves de leur confession respective, jusqu’à 11 jours effectif pour l’ensemble de la scolarité obligatoire. »
Il faut noter qu’actuellement il est possible d’organiser sept jours. La convention prévoit donc quatre jours de plus (11 jours) pour les Eglises « dont le contenu et le déroulement sont laissés à la liberté des Eglises reconnues» [4]. Le DFS veut donc laisser plus de temps aux Eglises en leur octroie une liberté totale. Pendant ce  temps là, tous les élèves dispensés s’occuperont à attendre leurs petits camarades pour finalement reprendre les enseignements de base comme le français ou les mathématiques.
 
Pour les écoles du Secondaire I et II
- Articles 7 et 9 : « L’Eglise est consultée pour le choix des enseignants du cours ‘Ethique et cultures religieuses’ [n.d.A : enseignement non confessionnel], qui doivent recevoir une habilitation de leur autorité religieuse respective avant d’être engagé par le Département selon la procédure ordinaire ».
Cette disposition, apparemment non appliquée actuellement, créé de facto la confusion dans l’autorité de nomination. Elle pose de plus un certain nombre de questions dans sa mise en œuvre. S’applique-t-elle aux nouveaux engagés uniquement ? Qui est l’autorité religieuse respective des enseignants ? L'évêque, le Synode,...? Qui a le dernier mot en cas de désaccord ?
 
Les quelques contacts pris chez les enseignants m'ont convaincu d'une part, que certaines dispositions évoquées ne sont actuellement pas appliquées et que, d’autre part, les associations professionnelles n'ont pas été consultées. On est en droit également de se questionner sur la forme du document : une convention qui échappe à tout processus démocratique, en particulier parlementaire. On se souvient que le Grand Conseil a longuement discuté de la journée ou demi journée pour la première enfantine, du niveau exigé pour rejoindre le collège dès la deuxième du CO et de l’effectif des classes pour l'enseignement de l'allemand au CO. Apparemment, quand il est question de l'enseignement religieux, les vieux réflexes absolutistes induit par la confusion des pouvoirs réapparaissent au galop.
 
Finalement, on perçoit assez facilement la volonté du DFS de remettre l’Eglise au milieu de l’école. Sous couvert du développement de la spiritualité (l’Eglise en a-t-elle le monopole ?), on fait fi des changements sociétaux qui indique que la pratique religieuse diminue[5] et que nous vivons dans une société où les religions sont plus diverses que dans le passé. A la lecture des quelques questions évoquées, on doute également qu’elle pourra réellement être appliquée. Mais est-ce là son but ? Il apparaît plutôt que le Chef de Département a utilisé ce document comme support à son discours politique, pour mettre de côté ceux qui ne possèdent pas la « religion locale », au même titre que l’initiative de son parti sur le voile à l’école.
 
Après une année 2015, dont les événements terriblement marquants ont été la crise migratoire et les attentats de Paris, il est plus que nécessaire de trouver une manière de vivre ensemble, sans remettre en question nos valeurs et nos libertés. Cela passe par un processus de retrait (et non pas de renforcement) de l’Eglise des écoles, retrait qui ne veut pas dire que les Eglises n’ont pas leur place dans le débat public. Dans le contexte de crise migratoire, l’évêque a d’ailleurs plusieurs fois appelé à l’accueil des migrants. Mais accueillir les enfants des migrants, c’est aussi leur permettre de vivre une scolarité qui respecte toutes les confessions et dans laquelle, ils ne sentent pas mis à l’écart.
 
Florian Chappot


[1] A écouter le compte-rendu de Marie Giovanola :  http://www.rts.ch/info/regions/valais/7338201-le-valais-s-allie-aux-eglises-pour-favoriser-la-pratique-spirituelle-des-jeunes.html

[2] Convention sous : https://www.vs.ch/documents/529400/1442286/20151214095239071.pdf/9b13db87-e16f-4756-a074-1280e6416018

[3] http://canal9.ch/enseignement-religieux-collaboration-entre-ecole-et-eglises-fixee-dans-une-convention/

[4] Les églises reconnues : à comprendre dans la toute grande majorité des cas comme l'Eglise catholique.

[5] Selon des études récentes (2015), moins de 20% des Suisses sont des pratiquants réguliers.

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